C'est très motivant de savoir que mon carnet de voyage sera lu par les copains et d'autres.
J'ai fait de mon mieux pour partager mes découvertes. Merci à tous ceux qui m'ont suivi.

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CASABLANCA - AZEMMOUR - CASABLANCA (3)

41èm jour (Lundi 19 mai) :


Azemmour - Image d'Internet © Les chemins du Maroc




Je me rends aujourd'hui à Azemmour (que j'aurais du visiter au départ de El Jaddida) en passant par la route côtière.

Avec près de 200 nouvelles photos au compteur (dont la moitié sur Azemmour), inutile de vous dire que la journée à été riche en nouvelles découvertes.
Azemmour

"Azemmour (qui signifie l'olivier) est l'une des plus anciennes et des plus pittoresques villes de la côte atlantique, à 16 km au nord d'El Jadida et à 72 km au sud ouest de Casablanca, à l'embouchure du fleuve Oum Errabiaa. C'est l'antique cité d'Azama, cité occupée par les Phéniciens avant de tomber sous les mains des Carthaginois et des Romains sous lesquels Azemmour connut une période de prospérité."

Je quitte l'auberge à 8h30 et monte dans un taxi pour me rendre à l'arrêt des grands taxis pour Azemmour situé quelques km après Ain Diab (20 mn / 28 Dr).

Départ à 9h pour un trajet d'une heure (35 Dr). La route suit la côte mais à plusieurs centaines de mètres du rivage, ce qui en limite l'intérêt.

Le taxi me dépose à deux pas de l'entrée principale de la médina cernée de remparts plutôt bien conservés.



C'est une ville d'artistes à en juger par les nombreuses peintures murales visibles un peu partout (une des raisons pour laquelle j'ai fait le déplacement). J'aime beaucoup l'art graphique des rues comme en témoigne mes blogs et là je suis servi !






















D'autres peintures murales en diaporama




Ajouté à cela un grand nombre de portes anciennes, un autre de mes points faibles, et vous comprendrez que je ne regrette pas d'être venu.












Un tour sur les remparts, une balade dans le mellah, et me re-voilà ressorti de la médina après y avoir passé près de deux heures.
























Une petite pause café avant de me rendre à l'arrêt des grands taxis à la sortie de la ville.




Pour en savoir plus sur Azemmour, cliquez ICI



Agrandir le plan 


Retour sur Casablanca à 12h45





Le taxi me dépose à ma demande à une station de tramway, repérée ce matin.

Il s'agit d'un tramway flambant neuf, la ligne ayant été mise en service il y a un an environ.

Le billet coute 7 Dr.


Le ciel, de plus en plus chargé en nuages à mon départ d'Azemmour est maintenant tout bleu.
Je descends au bout de 30 mn près du marché central et me dirige vers la nouvelle médina.
Le quartier étant assez éloigné je me prends un taxi (8 Dr) qui me dépose au pied de l'ancienne Mahakma du pacha.





Ancien tribunal musulman et salon de réception du pacha de Casablanca, il ne se visite que sur rendez vous en compagnie d'un guide assermenté. J'insiste pour rentrer auprès d'un gardien qui m'accorde un droit de visite de deux minutes.

Un peu court, l'édifice ayant une soixantaine de cours et de salles. J'ai quand même le temps de me faire une idée (et de prendre quelques photos).

La décoration est magnifique avec ses plafonds de bois sculptés, ses murs de stuc ouvragés et ses parois tapissées de carreaux de faïence (le tout rappelant les médersa de Fes).











Je suis aux portes du quartier des Habous (et à deux pas du palais royal), une nouvelle médina née du plan d'urbanisme initié par le Général Lyautey dans les années 20.
+ d'infos sur le quartier des Habous : ICI



Je commence par me balader aux abords de la place Moulay Youssef bordée d'arcades et de boutiques d'antiquaires.






Je découvre une courette où sont regroupés des marchands d'olives bien tentantes. D'ailleurs je ne me prive pas d'en goûter.






Le quartier a beaucoup de charme avec ses ruelles aux murs chaulé. 














Je suis scrupuleusement les indications données par le guide du routard et me retrouve dans le secteur des bouchers où je prends un malin plaisir à photographier des têtes de dromadaires bien gores.






Je passe pour finir un long moment au souk aux épices riche en stands étranges avec ses peaux séchées de hérissons (remède contre la fertilité féminine), de caméléons (qui éloignent les mauvais esprits et guérissent certaines maladies de peau), de serpents, ses herbes aromatiques et ses décoctions...



























C'est aussi là que l'on peut trouver les voyantes et les hennayates installées dans de minuscules cabanes en bois me rappelant un peu les logis des prostituées de Bombay.



D'autres photos prises lors de ma découverte du marché.










Il est 18h et je reprends un taxi pour retourner vers le centre. Petite pause à mon beer bar, le temps de m'envoyer 3 Stork de 33cl, à 13 Dr, et retour à l'hôtel un brin pompette car j'ai perdu l'habitude.

Après 3 jours passés à Casablanca, je redécouvre une ville qui ne m'avait pas laissé de souvenirs impérissables lors de mon premier passage. Sans doute suis-je devenu plus curieux (et de plus en plus passionné de photo).

Toujours est il que je suis tombé cette fois sous le charme et que j'ai décidé de rester un jour de plus, même si un rapide calcul me dit que je n'aurai pas trop de 3 semaines pour rallier Tanger.

Il est 23h et je me rends compte que j'ai oublié de manger. Une salade de fuit de toute la journée.




1 commentaire:

  1. Eh bien ton blog m'en apprend des choses ! En effet je ne savais pas que les femmes qui appliquent les dessins sur les mains s'appelaient des "hennayates". J'ai dû cherché la signification du mot, en te lisant.

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