Mardi 28 février :
Dernière journée consacrée à la découverte des environs de Zagora
Cette fois je descends tout au sud jusque M'hamid à quelques km de la frontière algérienne et à 90 km de Zagora. M'Hamid est le dernier village avant les grandes étendues de cailloux (regs) et de sable du Sahara.
Départ laborieux après une attente de 1h30, le taxi, qui est en fait un minibus de 15 places, peinant à se remplir. Bien qu’à moitié rempli il se décide à partir mais s’arrête quelques minutes plus tard pour embarquer sur le toit une moto neuve. Opération qui prend une bonne demi heure quand même.
A midi, j’arrive enfin à OULED DRISS. On est à 9 km de Zagora.
Petit village où le sable commence à faire son apparition.
Après une pause thé, je pénètre dans la kasbah. J’y visite un petit musée installé dans ce qui semble être un ancien caravansérail. Il est désert et sans surveillance. Il faut dire que les objets exposés n’ont pas grande valeur.
Je m’en vais ensuite faire une petite balade dans la palmeraie.
Avant de déjeuner (copieuse omelette aux légumes et olives + 2 oranges pour 25 Dr).
Je ne suis qu’à 5 km de MHAMID, mais la ville ne présentant aucun intérêt, je reprends le minibus que j’avais à l’aller pour le voyage de retour à Zagora.
Je me fais déposer à TAMEGROUTE.
Petite ville renommée pour sa medersa (école coranique), qui abrite une bibliothèque très riche, mais aussi pour sa poterie de couleur verte. Les potiers extraient eux même leur argile dans des galeries souterraines, et les cuisent dans des fours traditionnels, chauffés avec des palmes et des buissons secs.
Après commence la piste, qui s'enfonce dans le Sahara, vers Tombouctou .... à cinquante et un jours à dos de dromadaire.
Je reprend un minibus pour rentrer et arrive à ma maison d’hôte sur le coup de 17h.
Rien de bien intéressant sur le trajet Zagora – Mhamid en comparaison avec la beauté de la vallée du Draa visitée la veille. Ici la vallée s’élargie nettement et la route, droite et monotone traverse un paysage aride ne passant par aucun village.
Vu quand même quelques dromadaires en liberté et la dune de Tinfou, où les agences de voyage de Zagora amènent les touristes qui n’ont pas le temps d’en voir d’autres plus intéressantes dans la région de Mhamid. Celle de Tinfou n’est qu’un gros tas de sable isolé sans aucun intérêt.
Fin d’après midi galère coté connection internet. Après plusieurs tentatives vouées à l’échec dans des petits cafés, je fini par trouver un hôtel de catégorie supérieure, le Salam ou le débit est bon. Je saurai à l’avenir ce que je dois faire, d’autant plus que ça me permet de boire une bière en travaillant.
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