Départ de la maison d'hôtes à 9h. Petit taxi (7 Dr)
jusqu'à l'arrêt des grands taxis et attente (45 mn) avant départ pour
Asilah. 45 mn de tajet (20 Dr). |
"Asilah, petit port de pêche et cité balnéaire tranquille située sur la côte atlantique, distante d’une quarantaine de kilomètres de Tanger, réputée pour sa pêche et ses sels d’eau de mer riches en iode (traitement du goitre)."
On y trouve :
- La ville ancienne avec ses maisons d’une blancheur éclatante et leurs boiseries peintes en bleu ou vert, contrastant avec les remparts et les trois portes monumentales de couleur ocre.
- La ville moderne aux allures andalouses à l’extérieur de l’enceinte."
Un article dans le Figaro-Voyages : ICI
Je commence par me rendre dans la médina à la recherche d'un hébergement. Elle se présente comme je l'imaginais, une espèce de musée à ciel ouvert, beau et très photogénique mais sans le moindre hôtel dit populaire. Que des maisons d'hôtes (souvent tenues par des Européens) que mon budget ne me permet pas de m'offrir. Un coin qui me fait un peu penser à la ville close de Concarneau. C'est dire si on est loin des souks de Fès.
Je ressors donc de la médina et sillonne toutes les rues du centre en vain. Je trouve quand même l'hôtel Sahara mentionné dans le routard (le seul dans la catégorie bon marché, à 100 Dr la chambre en x). Je poursuis en espérant trouver mieux.
Mais ce n'est qu'une heure après être arrivé et donc marché avec les sacs que je me décide à me pauser chez l'habitant non loin de la médina dans une petite chambre donnant sur la mer (mais en bordure d'un rivage très laid) que je négocie pour 100 Dr la nuit. La première fois que je rencontre tant de difficulté à me loger en me disant au final que j'aurais peut être du m'arrêter au Sahara.
Les nuages commencent à se dissiper quand je me décide à ressortir vers 13h.
Je me rends aussitôt dans la ville ancienne entourée de remparts très bien conservés. J'y pénètre en franchissant la Bab Homar.
Ma première impression se confirme rapidement. Une rue principale bordée de boutique de souvenirs et de galeries d'art et un dédale de ruelles calmes, colorées et très propres !
J'y découvre un grand nombre de peintures murales dont certaines sont magnifiques.
Moi qui adore le "street art" je suis comblé.
D'autres photos de peintures murales en diaporama
J'assiste
à la prière du vendredi près de la porte de la mer, la Bab El Bahar.
"Un rempart très imposant, en forme de parallélogramme, encercle la médina et s'étend sur une superficie de 7 hectares. Il est percé de cinq portes qui datent d'époques différentes parmi lesquelles deux sont d'origine portugaise : Bab al-Homer (Porta da Vila) et Bab al-Bahr (Porta da Ribeira)."
"En 1589, libérée par le sultan saadien Ahmed el-Mansour, elle est reprise par les Espagnols, puis à nouveau reconquise en 1691 par Moulay Ismaïl.
Son bombardement par l'armée autrichienne en 1829 n'a pas empêché que se maintienne une base de piraterie jusqu'en 1912. Elle fut le fief du brigand Raïssouni jusqu’à la Première Guerre mondiale.
Elle passe ensuite sous Protectorat espagnol avant de redevenir marocaine à l’Indépendance en 1956 et prendre son nom actuel de Asilah. "
La Bab El Bahar donne accès aux remparts qui encerclent la vieille ville, construits par les Portugais, au XVI° siècle sous la direction de Diogo Boitaca, architecte militaire principal de la couronne portugaise.
"La Krikia, une promenade aménagée le long du bastion
offre un point de vue spectaculaire sur l’océan."
Puis je passe devant le palais de Raissouni, construit au début du XX° siècle par le fameux bandit Moulay Ahmed Raïssouli, un célèbre brigand qui connut son heure de gloire en devenant gouverneur d'Asilah. On y pénètre par une porte du rempart oriental. C'est un édifice de deux étages qui est devenu un centre culturel.
Les maisons sont aussi très jolies et souvent agrémentées de fenêtres en fer forgé et de moucharabiehs.
En ressortant de la médina je m'aperçois que l'hôtel Marhaba où je comptais dormir est maintenant ouvert. Un autre hôtel conseillé par le Routard qui ne figure plus dans l'édition 2014 (pour une raison que j'ignore!). J'en avais déduis en passant devant à mon arrivée ce matin qu'il était définitivement fermé (en fait il ne l'était que pour le temps de la prière).
Je le visite et le trouve impeccable avec des chambres petites mais claires et propres à 100 Dr.
J'en repère une disposant d'une petite terrasse dans laquelle je compte bien m'installer pour ma seconde nuit.
L'hôtel Patio de la Luna situé juste à côté est très bien aussi mais avec des chambres à 300 Dr.
Il est 18h quand je me pause au café Bougha disposant de la wifi et y reste jusque 20h
avant d'aller dîner.
Ça me fait trop envie ton espadon grillé entouré de frites. Mon poisson préféré. Et la tranche, elle n'est pas riquiqui !
RépondreSupprimerMoi c'est le barracuda mais on en trouve pas par ici.
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