GOULMINA - TINEGHIR

Dimanche 4 mars :

Le propriétaire de la maison d’hôte, ayant la gentillesse de me conduire à la gare, je m’épargne une marche d’une bonne demi heure, chargé de mes sacs.

Départ de Goulmina à 10h pour un trajet de 1h30 jusqu’à Tineghir dans un bus bondé.

Peu avant midi, je m’installe à l’hôtel de l’Avenir dans une chambre simple mais confortable et clean, ayant renoncé à dormir sur la terrasse, la tente étant en fait un petit salon recouvert de toile de jute.

Après midi consacrée à la marche, dans les environs de Tineghir. Après être passé par le souk aux vêtements (où je m’achète un blouson pour 180 Dr, histoire de remplacer le mien, tellement minable et sale que je n’arrive pas à le troquer), j’arrive au  Mellah, l’ancien quartier juif. Je me dirige ensuite vers la sortie de la ville, franchi l’oued (à sec comme partout ailleurs, le Maroc n’ayant pas reçu de pluie depuis longtemps) et entre dans la palmeraie. 

AFANOUR :

Je tombe sur le village d’Afanour où je visite une intéressante mosquée abandonnée à la fin du XXème siècle. De la terrasse je découvre une jolie vue sur le village et la palmeraie.

Ayant repéré au loin un autre village, je m’y dirige en passant par la palmeraie. J’y trouve le moyen de rajouter quelques photos à ma collection. 

Je retourne à Tineghir en passant par le labyrinthe de petits chemins entourant les cultures après être sorti de la palmeraie. Courte pause où je me rassasi de quelques gâteaux au miel, achetés 1 Dr pièce. Le soleil déclinant, je me dirige vers la kasbah du glaoui, dont il ne reste que quelques pans de murs mais d’où la vue sur les environs est intéressante. 

J’aperçois un autre village en grande partie abandonné vers lequel je me dirige. 

Retour à l’hôtel peu avant la tombée de la nuit. La petite place que j’aperçois de ma chambre est désormais pleine de marocains, tous attablés à la terrasse des cafés, sirotant du thé sans la présence d’aucune femme évidemment.

Diner rapide, les restaus fermant déjà alors qu’il est tout juste 20h, dans un snack où je mange un sandwiche de kefta, accompagné de frites, entouré de marocains ayant les yeux rivés sur le poste de TV qui comme tous les soirs au Maroc diffuse un match de foot.

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