MERZOUGA - GOULMINA

Samedi 3 mars :

Départ à 8h de l’hôtel en camping car, les Français avec qui j'avais sympatisé hier ayant proposé de me prendre à leur bord, pour un trajet jusque Goulmina. Pensant dans un premier temps m’arrêter à Erfoud, mais ayant constaté l’intérêt limité de cette ville, je gagne ainsi une journée.

Arrivée à Goulmina à 12h, après s’être arrêté pour voir un astucieux système d’irrigation, appelé khettara, consistant en une série de puits reliés par des galeries souterraines, menant à la palmeraie.

A l’entrée de la ville, visite du marché hebdomadaire, présentant peu d’intérêt. 

Je quitte Pierre et sa femme au camping où ils se sont installés pour la nuit. Etant à plus de 2km de  ma maison d’hôtes, je prends pour moi tout seul un taxi collectif pour une course me revenant à 18 Dr (6 x 3 Dr). Pas d’autre alternative, Goulmina n’ayant pas de taxis privés.

Installation à la maison d’hôte, toujours au calme (il n’y a qu’un américain, en poste dans cette ville pour une durée de 2 ans). Il faut dire que Goulmina est peu visité, étant à l’écart de la route principale. Je dispose d’une grande chambre pour 50 Dr.

En milieu d’après midi, je m’en vais visiter le ksar, situé tout près. 

On y rentre par une porte monumentale. 

A l’intérieur, rien d’exceptionnel. 

Je tombe néanmoins sur une porte joliment décorée, surmontée d’un décor inhabituel : un visage. 

En ressortant de l’autre coté, je m’en vais me balader dans la palmeraie 

à l’ombre des palmiers et de nombreux oliviers.

Je me rends ensuite au village me renseigner à la gare routière sur les horaires des bus pour Tineghir. 

Sur le chemin du retour, bien qu’il ne soit que 17h, je m’arrête chez Ali, un petit restau populaire, pour y manger mon plat quotidien. Aujourd’hui, ce sera un bon tajine au poulet à 30 Dr, accompagné de vache qui rit, acheté précédemment. Je réalise que je mange du fromage pour la première fois depuis mon arrivée au Maroc il y a un mois.

Depuis Tafraoute, je déguste avec  des rages de dents, de plus en plus fréquentes et douloureuses.
Je les calme avec la prise de comprimés de Nifluril, mais j’en viens à me demander si je vais tenir jusqu’à mon retour en France, sans avoir à consulter un dentiste.

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