14 jour (Mardi 22 avril) :
8h15
: Nous sommes à la gare routière. Le bus de 9h étant complet il nous
faut attendre celui de 10h.
Ce qui nous laisse une heure trente et allons dans un café en face, équipé du wifi (et d'une bonne connexion).
Ce qui nous laisse une heure trente et allons dans un café en face, équipé du wifi (et d'une bonne connexion).
Le bus emprunte la nouvelle route qui longe la côte, sauvage et désertique, la terre de couleur ocre contrastant avec le bleu fortement nuancé de la mer.
Et pour cause, la chambre nous revient à 62 Dr (soit 31 chacun, un record). Par contre on s'apercevra le lendemain matin qu'il n'y a même pas de douche ni même de lavabo (et aucune prise de courant dans la chambre).
A 13h15, je suis déjà dans un bus en partance pour Beni Enzar, le poste frontière situé à une dizaine de kilomètres (4 Dr) que j'atteins au bout d'une demi heure. Charlie a préféré rester à Nador car il repart en Espagne jeudi depuis Melilla.
Le passage de la frontière est rapide et je me retrouve du côté espagnol
à 14h. Attention à ne pas tomber dans le piège de ceux qui vous
proposent les fiches d'immigration moyennant quelques dirhams, ces
dernières étant bien sûr disponibles au guichet de l'immigration
gratuitement.
"Le 3 Avril, environ 800 migrants ont essayé de franchir la frontière qui sépare le Maroc de la ville de Melilla. Il s'agit d'un triple grillage de six mètres de haut et de barbelés tranchants. Dissuadés par une forte présence policière, ils ont essayé de lancer des assauts à plusieurs endroits en même temps. Résultat : seule une dizaine d'entre eux ont pu pénétrer dans la ville. Les autres sont restés perchés au sommet du grillage, avant de redescendre du côté marocain.
"Une
trentaine de migrants africains, qui tentaient de franchir la clôture
grillagée de la frontière marocaine pour entrer dans l'enclave espagnole
de Melilla, ont été bloqués par les polices espagnoles et marocaines.
Plus d'une vingtaine d'hommes sont restés perchés sur la clôture durant plusieurs heures après leur tentative de passage, qui a débuté vers 9 heures, heure locale, jeudi 3 avril. Deux migrants se sont aussi accrochés au sommet d'un lampadaire."
France tv info,
le 03/04/2014
|
"Melilla est une ville qui détient le statut de ville autonome espagnole formant une encoche dans le territoire marocain. Melilla est revendiquée par le Royaume du Maroc. C’est un port franc depuis la fin du 19 ème siècle. Le commerce transfrontalier (légal ou de contrebande) constitue une source importante de revenus. "
Un bus (n°2) relie toutes les 10 - 15 minutes le centre de Melilla pour 0,85 € en 15 minutes.
J'arrive donc à 14h15, Plaza de Espana, vaste place circulaire bordée par le palais de l'assemblée, une des oeuvres les plus monumentales d'Enrique Nieto, un disciple de Gaudi.
Durant une heure je pars sur ces traces le temps d'une balade architecturale dans un périmètre allant de cette place jusqu'à la mosquée centrale, parcourant deux rues en particulier, la calle Lopez Moreno où se trouve l'ancienne synagogue (1924) occupée désormais par un bazar chinois.
Tout au long de ces deux rues on peut voir plusieurs façades agrémentées de balcons en fer forgé, de colonnes et de tourelles, signature de Nieto. Mais on est quand même loin du délire architectural du maître.
A cette heure, la ville est endormie, toutes les boutiques sont fermées et je ne croise personne dans les rues.
Tout au long de ces deux rues on peut voir plusieurs façades agrémentées de balcons en fer forgé, de colonnes et de tourelles, signature de Nieto. Mais on est quand même loin du délire architectural du maître.
A cette heure, la ville est endormie, toutes les boutiques sont fermées et je ne croise personne dans les rues.
A 15h30 je pénètre dans l'enceinte de la vieille ville par la porte de Santiago.
Melilla La Vieja
J'y reste 1h30, le temps de faire un tour sur les remparts (belle vue sur le port).
Je visite le Museo Etnographico de las Culturas Amazigh y Sefardi, et le musée de Historia, situés l'un à côté de l'autre. Les deux musées (gratuits) ne manquent pas d'intérêt car les pièces exposées sont remarquablement bien mises en valeur.
Le premier présente une section consacrée aux Berbères (reconstitution d'une tente traditionnelle, très belle collection de bijoux....) et une collection d'objets sur les Juifs de Melilia (dont une impressionnante torah du XVIII°)
Le second musée, le musée da Arquelogia e Historia de Melilla, expose des gravures, plans et maquettes de la ville ainsi que des vestiges des époques néolithique, romaine, punique et maure.
A 17h15, je suis de retour Plaza de Espana pour reprendre le bus pour la
frontière.
Arrivée au poste je me mets en quête d'une boutique vendant de l'alcool. Les nombreuses alimentations sont toutes tenues par des musulmans et on y trouve pas d'alcool. Mais je finis quand même par trouver un wine shop à deux pas du poste (sur la gauche en faisant face à la frontière.). Je m'en achète pour 5,70€ (Whisky, vin rouge et bière).
De retour à Nador à 19h, je passe à l'hôtel déposer mes affaires et en ressors aussitôt en quête d'un bureau de change (quasiment inexistants dans cette ville, par contre nombreuses banques avec distributeurs).
Je m'arrête diner dans un snack, le Bella Italia, qui comme son nom l'indique propose des plats italiens (excellentes tagliatelles carbonara à 30 Dr, suivi d'une salade de fruit au yaourt et chocolat à 7 Dr).
Pour en savoir plus sur Melilla, cliquez ICI
Super votre site pour vos voyages au Maroc, super intéressant, cette année je vais à Nador moi, donc vous m'avez donner envie d'aller voir Melilla et Hoecima. Une petite question : pour aller à la mer ça coûte combien ?
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