Le Palais de la Kasbah dit "Dar-Al- Makhzen" ou Palais du Sultan, occupe la partie Est de la Kasbah de Tanger. Entrée : 10 Dr.
Construit au milieu du XVII° sur les bases d'une ancienne forteresse portugaise, il a servi simultanément de siège au pacha de la ville, de palais et de trésorerie.
Belle architecture avec plafonds de bois ciselé, sols en carrelage de couleur, patio central qui servait de cour d'honneur (où fut reçu Delacroix) et jardin de style andalou. L'histoire de la ville est présentée dans les anciens appartements situés autour du patio.
La première salle, couverte par une coupole dodécagonale, est appelée "Bit el Mal" : trésorerie. Elle conserve une lourde caisse en bois de cèdre renforcée de ferrures, faisant office d'ancien coffre fort. Un coffre fort à l'ingénieux système de fermeture puisqu'il fallait être deux pour l'ouvrir.
Le rez-de-chaussée correspond aux importantes activités commerciales entre la péninsule et d'autres civilisations méditerranéennes. Tanger était au confluent des routes maritimes.
Une copie de la Tabula Rogeriana, carte du monde du Xll° où l'on ne reconnait absolument rien.
Le sol du patio est pavé d'une mosaïque romaine du ll° siècle, provenant de Volubilis, la Navigation de Vénus "Navigum Vaneris", représentant la déesse Vénus siégeant à l'arrière d'un navire.
Une visite de 30 minutes, seul qui m'a permis de prendre quelques photos (en principe interdites).
+ sur ce musée : ICI
Je redescends vers le grand Socco.
Je passe par le tombeau d'Ibn Battuta (1304 - 1369), un
explorateur et voyageur qui a parcouru 120 000 km en 29 ans de voyages à
travers le monde, de Tombouctou au sud, jusqu'à la Bulgarie au nord, et
de Tanger à Quanzhou en Extrême-Orient. Ses récits ont été compilés par
Ibn Juzayy dans un livre appelé Tuḥfat al-nuẓẓār fī ʿağāʾib l-amṣār
wa-ġarāʾib l-asfār. En savoir + : ICI
Je m'arrête à l'hôtel El Minzah, un des plus beaux hôtels du Maroc et le plus ancien de la ville où ont séjourné un grand nombre d'hôtes célèbres comme en témoignent les photos accrochées aux murs.
Entre 1500 et 3000 Dr la chambre, petit déjeuner compris.
Ce dernier coutant 140 Dr pour les non résidents.
Passage devant l'ambassade de France.
Et le théâtre Cervantes ouvert en 1913.
Aujourd'hui en ruine, il
témoigne d'un riche passé et présente encore une bien jolie façade.
Je visite pour conclure la matinée, la légation des Etats Unis (1821 - 1956) qui abrita ensuite le consulat jusqu'en 1962 ainsi qu'une école pour former les diplomates à la langue arabe avant d'être transformé en musée en 1977. L'accès, gratuit il y a encore 15 jours est passé à 20 Dr.
Intéressant même si l'on est pas américain. |
Belle bâtisse de 45 pièces, dont une dizaine sont ouvertes à
la visite.
Nombreux documents, mobilier européen, riche collection de tableaux orientalistes, deux scènes de bataille en soldats de plomb offertes par le milliardaire Forbes et joli patio andalou. Photos autorisées.
Le détroit de Gibraltar vu par un Hollandais en 1720 |
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Retour à l'hôtel sur le coup de midi pour une pause "tablette".
La ville est aujourd'hui envahie de touristes en raison de l'accostage de deux bateaux de croisière.
A 14h je m'en vais boire un thé à la menthe au Café Central (bien moins bon qu'au Tingis). Je peste devant les mauvaises connexions internet qui me font perdre un temps fou. Et je suis à Tanger !!! Qu'en sera t-il dans les petits villages. Je rédige mon texte sur un document Word, ce qui me permet de travailler sans connexion. Mais quand il s'agit de le transférer sur le blog c'est une toute autre affaire. Pour répondre à mes mails c'est également bien compliqué.
A 15h, je repars en reprenant la direction de la kasbah en remontant cette fois la rue d'Italie puis la rue de la kasbah du côté extérieur de la médina.
A 15h, je repars en reprenant la direction de la kasbah en remontant cette fois la rue d'Italie puis la rue de la kasbah du côté extérieur de la médina.
Laissant la kasbah sur ma droite je continue jusqu'aux tombeaux phéniciens, des excavations millénaires dans la roche d'où la vue embrasse le port en plein ré aménagement, la baie jusqu'au cap Malabata, le détroit et la côte espagnole.
Je m'arrête pour déjeuner (bien qu'il soit près de 16h) au Café Hafa, un établissement très pittoresque avec de nombreuses terrasses étagées sur la falaise offrant une bien jolie vue (on est à deux pas des tombeaux).
On peut aussi y manger et je me laisse tenter par une assiette de calamars et crevettes excellente et bien présentée (45 Dr, olives (succulentes) comprises.
Je reviens vers le centre ville en faisant un petit détour par le palais des Institutions Italiennes. Fermé au public, il ne peut se visiter qu'après en avoir fait la demande auprès du consulat italien. Vu de l'extérieur, il présente un intérêt limité mis à part une jolie porte. L'intérieur par contre est magnifique aux dires du guide du routard.
J'arrive enfin rue de la liberté. Il me reste à visiter le marché des Pauvres,
un marché aux puces avec son habituel bric à brac.
J'y observe deux Marocains jouer au "parti" un jeu qui se présente comme un jeu de l'oie, venu d'Espagne et très populaire ici.
Mes visites étant terminées, je retourne au El Minzah pour me boire une bière (45 à 60 Dr) au bord de la piscine tout en rédigeant ce texte. J'y reste 2 bonnes heures et rentre à mon hôtel pour une première soirée cool durant laquelle je vais me regarder un film et préparer ma prochaine étape qui sera Tetouan.
Deux jours suffisent pour la visite des différents sites touristiques de Tanger mais on peut prolonger son séjour en bullant car c'est une ville très vivante et agréable.
Le ciel, couvert en début de matinée, a vu le soleil s'imposer tout au long de l'après midi. 18° ce matin, 25° en milieu de journée.
Une centaine de photos supplémentaires mais dur, dur, leur transfert ne peut se faire que photo par photo à partir d'une tablette.
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