7èm jour (Mardi 15 avril) :
Départ de l'hôtel vers 7h30, à pied jusqu'à l'arrêt des taxis collectifs pour Ceuta. En attendant que le taxi se remplisse je me prends un café (7 Dr) accompagné d'une crêpe achetée dans la rue (2 Dr).
Départ de l'hôtel vers 7h30, à pied jusqu'à l'arrêt des taxis collectifs pour Ceuta. En attendant que le taxi se remplisse je me prends un café (7 Dr) accompagné d'une crêpe achetée dans la rue (2 Dr).
Les deux enclaves de Ceuta et Melilla sont des points d'entrée en Europe
privilégiés pour les clandestins. Gibraltar est à moins de 30 km.
privilégiés pour les clandestins. Gibraltar est à moins de 30 km.
Une enclave espagnole où plus de 50% de la
population est arabe.
Images d'Internet
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Arrivée à la frontière après 45 mn de route (20 Dr). Il est 9h et le poste est déjà bien encombré.
Après avoir fait la queue durant une vingtaine de minutes, j'obtiens le tampon d'entrée en Espagne. Traversée de la frontière à pied. Une fois du côté espagnol je monte dans un bus qui me conduit à Ceuta situé à 3 km (0,80 €).
Ceuta a été fondée par les Phéniciens au 7 ème siècle avant J.-C. Conquise par les Grecs de Carthage, par les Romains, les Byzantins, les Omeyades, les Idrissides, les Almoravides etc etc etc jusqu'aux Nasrides en 1384.
Le roi du Portugal Jean 1er s'empare de la ville en 1415 et elle est restée portugaise jusqu'à l'annexion à l'Espagne.
Les Espagnols s'en sont emparée en 1580 et la détiennent depuis cette date, malgré un siège de 27 ans (1674-1701) entrepris par Moulay IsmaiI et les tentatives de Moulay Yazid en 1790-1791.
C'est surtout au XIIe au XIVe siècle qu'elle connut son apogée.Elle fut alors dotée de nombreux monuments, établissements de bains, mosquées, et d'une université.
"Tout ou presque y est à l'image de l'Espagne Les églises, l'animation des rues, le mode de vie, les magasins hors taxes." Ceuta est un port franc.
Une fois parvenu dans le centre, je me dirige vers la place de la constitution, d'où part le Paseo de la Marina Española, une agréable promenade agrémentée de fontaines, de statues de bronze et de marbre....
Ceuta était l'une des deux colonnes d'Hercule.
"Les navires de Pise, de Gênes, de Venise, de Marseille fréquentèrent Ceuta (Sebta) dès le XIIe siècle. Les Marseillais y avaient, en 1236, établi un comptoir et son port était des plus actifs.
C'était une étape commerciale importante, l'aboutissement de la route africaine de l'or qui partait d'Aoudaghost en Mauritanie), et l'arrivée de marchandises provenant d'Andalousie."
Une série de piliers ornés d'une soixantaine de représentations de navires espagnols (galions et navires de guerre) peintes sur des carreaux de carrelage en 1995 par un certain Ch. Castillo Bellver.
DIAPORAMA
Retour sur mes pas et visite du musée de la Basilique (entrée gratuite).
Un musée moderne qui présente le produit de fouilles locales. Il a été construit au-dessus de souterrains de 2,5 km de long, creusés aux XVIe et XVIIe siècle afin d'assurer la protection militaire de la ville et son approvisionnement en eau.
"La ville était connue dans l'Antiquité sous le nom de Septem, ou Septem Fratres, d'où dérive celui de Sebta. Ce nom lui vient des sept monticules auxquels elle s'accroche."
Le musée... Fondations d'une basilique du VI° et de sa nécropole, restes d'un joli sarcophage romain sculpté, poteries, amphores... Peu de pièces mais très bien mises en valeur.
J'arrive ensuite plaza de Africa, coeur historique de la ville, ménagée sur l'emplacement d'un marché de l'ancienne médina. Elle était autrefois bordée d'un palais, d'une mosquée. Tous ces édifices disparurent à partir du XVIIIe siècle.
Un monument aux morts orne le centre de la place.
La cathédrale occupe la place d'une ancienne mosquée.Elle fut affectée au culte catholique depuis 1432 mais son architecture actuelle remonte à 1729. Fermée lors de mon passage.
Un petit tour sur les remparts.
Puis direction la maison des dragons, une très belle demeure du XIX°, qui comme son nom l'indique est surmontée de 4 gigantesques dragons ailés qui ornent son toit.
+ : ICI
Il est 14h (15h, heure locale) et je me pose le temps de manger une salade composée.
Et c'est reparti pour une heure de balade durant laquelle je découvre d'autres statues de bronze et peintures sur carrelage (dont de magnifiques plaques indiquant le nom des rues).
DIAPORAMA
"Oeuvre posthume de César Manrique. Entrepris en 1992, il a été achevé deux ans plus tard.
Il occupe une superficie de 56 000 m2, et renferme des lacs d’eau salée, des solariums, des jardins et de nombreuses installations et services.
Au centre se trouve un château inspiré des remparts de Ceuta.
Il propose aussi un casino, un restaurant et une discothèque.Le port de plaisance se trouve à proximité du parc maritime".
Je remarque que même les toilettes publiques sont ornées de jolis dessins sur carrelage.
+ sur Ceuta : ICI
A 16h je suis de retour au poste frontière.
J'assiste à un étonnant spectacle, des centaines de Marocains, chargés comme des mules de ballots de vêtements et de divers articles destinés à être revendus au Maroc, étant refoulés par les autorités.
J'assiste à un étonnant spectacle, des centaines de Marocains, chargés comme des mules de ballots de vêtements et de divers articles destinés à être revendus au Maroc, étant refoulés par les autorités.
Il s'avère qu'un haut gradé est présent aujourd'hui, empêchant une pratique qui consiste à les laisser passer en échange d'un backchich.
FRANCE 24 Reporters - Les "femmes-mulets" de Ceuta
Retour à Tetouan en taxi collectif (17 Dr cette fois).
Passage à l'hôtel avant d'aller dîner au Restinga (calamars fris et frites). En plus des olives on m'offre aussi une petite soupe de lentille.
Avant de rentrer, je m'arrête boire un café dans un café populaire. L'ambiance y est survoltée. Pourtant, exceptionnellement, la TV ne diffuse pas de foot (mais un épisode de X Men, qui n'intéresse personne d'ailleurs, la cinquantaine de Marocains (que des hommes évidemment) étant occupée à jouer aux dominos où au "parti". Je ne m'attarde pas étant gêné par les vapeurs de haschich qui flottent dans l'air. Il n'y a pas de doute, je suis bien de retour au Maroc
Passage à l'hôtel avant d'aller dîner au Restinga (calamars fris et frites). En plus des olives on m'offre aussi une petite soupe de lentille.
Avant de rentrer, je m'arrête boire un café dans un café populaire. L'ambiance y est survoltée. Pourtant, exceptionnellement, la TV ne diffuse pas de foot (mais un épisode de X Men, qui n'intéresse personne d'ailleurs, la cinquantaine de Marocains (que des hommes évidemment) étant occupée à jouer aux dominos où au "parti". Je ne m'attarde pas étant gêné par les vapeurs de haschich qui flottent dans l'air. Il n'y a pas de doute, je suis bien de retour au Maroc
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