C'est très motivant de savoir que mon carnet de voyage sera lu par les copains et d'autres.
J'ai fait de mon mieux pour partager mes découvertes. Merci à tous ceux qui m'ont suivi.

Mon circuit Nord en 2014

Mon circuit Sud en 2012
POUR QU'UNE PHOTO S'AFFICHE EN PLEIN ECRAN, IL VOUS SUFFIT DE CLIQUER DESSUS

OUJDA - FES (1)

16èm jour (Jeudi 24 avril) :  


Réveil 6h. Départ de l'hôtel à 6h15.

Je reprends une photo de la rue du souk, déserte à cette heure.
Drôle de contraste avec l'animation qu'elle connaît en journée.



Taxi jusqu'à la gare et petit dej au restaurant de la gare. Départ du train à 7h10 comme prévu. 




Pas grand monde pour l'instant.
Le train, de fabrication française (car ressemblant comme deux gouttes d'eau à nos anciens corail), dispose d'un service de boisson ambulant (sodas, café, biscuits, barres chocolatées).




Le paysage sans grand intérêt au départ, traversant de grandes étendues, désertiques, devient progressivement intéressant après avoir passé la ville de Taza. Les oliviers font leur apparition de même que les terres cultivées qui créent de jolis patchwork montant à l'assaut des collines, apercevant régulièrement des bergers avec leurs troupeaux de moutons

Arrivée à Fès à l'heure prévue.



En sortant de la gare, récente et jolie comme tout avec son impressionnant plafond en bois sculpté, je me heurte au refus des taxis de mettre le compteur, tous me demandant 20 Dr pour me conduire à l'auberge de jeunesse.



Une fois n'est pas coutume, je préfère ne pas loger dans la médina, l'auberge de jeunesse située à environ 45 minutes à pied dans la ville nouvelle proposant des chambres à un prix imbattable (75 Dr, pt déjeuner compris). Et c'est aussi pour moi, le moyen de faire la connaissance d'autres voyageurs, les auberges étant toujours un excellent lieu de rencontre.

Je m'éloigne un peu de la gare et fini (après de nouveaux refus) par monter dans un taxi qui accepte de mettre le compteur. A l'arrivée je ne paye que 5Dr, comme quoi, il ne faut jamais baisser les bras trop vite.

Très bon accueil dans cette agréable auberge.


Avec des chambres (xx et xxxx lits) disposées
autour d'une cour ombragée garnie de tables.



Les chambres sont néanmoins moins bien agencées qu'a Chefchaouen en raison d'un manque de rangement et un peu trop petites pour 4 personnes. Heureusement à cette heure je suis le premier et ai donc le choix du lit (près de la prise de courant et en bas cette fois).




Les douches sont accessibles entre 8h et 9h ainsi qu'entre 20h et 21h, le petit déjeuner servi entre 8h30 et 9h30. Comme l'hôtel est calme et qu'il fait encore trop chaud dehors, je m'accorde une pause (tablette évidemment).

Je rencontre mes premiers français depuis mon arrivée et discute un moment avec eux.  

UN PEU D'HISTOIRE

"Fès, (Fez selon l'ancienne orthographe), est la deuxième ville la plus peuplée du Maroc après Casablanca. Sa fondation est située à la fin du viiie siècle, sous le règne d'Idriss Ier.

La ville intramuros de Fès est composée de la municipalité de Fès (divisée en six arrondissements) et de la municipalité de Méchouar Fès Jdid (où se trouve le palais royal).

La ville « Médina Fès » a été fondée par Idris Ier en 789 à la place de l'actuel quartier des Andalous.

Fès se trouve à un emplacement particulièrement avantageux, entourée de sources d'eau, au croisement de routes commerciales importantes, au cœur d'une région naturellement généreuse avec des matières premières précieuses pour l'artisanat (pierre, bois, argile). Ceci lui permet de se développer très rapidement. Fès se trouve notamment sur la route des caravanes allant de la Méditerranée à l'Afrique noire en passant par la grande ville commerciale Sijilmassa (disparue au xviie siècle) dans la région de Tafilalt.

Les évolutions suivantes sont dues à deux vagues successives d'émigration : à partir de 817–818 s'installent dans la ville près de 800 familles andalouses expulsées par les Omeyyades de la ville espagnole de Cordoue.

Peu de temps après, environ 2 000 familles bannies de Kairouan (fuyant les persécutions des Aghlabides) s'installent sur l'autre berge.

La mosquée universitaire « Quaraouiyine » fondée au ixe siècle devient l'un des centres spirituels et culturels les plus importants de l'époque.

Sa médina est inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO."
(Wikipédia)

A 15h30 je sors et me prends la direction de la médina, que je n'atteindrai pas aujourd'hui, préférant m'arrêter à Fes El Jedid pour une visite approfondie de ce quartier situé entre la ville nouvelle et la médina. Je découvre non loin de l'hôtel un important centre commercial, n'ayant rien à envier à nos centres en France.




Je passe une première porte sans nom, percée dans dans une première ligne de remparts.




Rapidement j'arrive devant le palais royal ornée d'une très belle entrée.






Puis je suis une rue bordée de belles maisons aux nombreux balcons de bois,
malheureusement défigurée par un nombre important de voitures garées de chaque côté.



Au bout de cette rue je franchis une double porte, la Bab Semmarine et repère un panneau indiquant la direction de la place Moulay Hassan. Comme il faut bien commencer par quelque chose je m'y dirige en suivant plusieurs autres panneaux.






Le début traverse un souk au vêtements en tout point similaire à celui vu hier à Oujda.




Je finis par atteindre la place qui donne en fait sur l'arrière du palais royal.
C'est l'heure de la sortie d'école et je croise de nombreux enfants surexcités, à la limite pénibles.






Je découvre alors un premier plan décrivant un parcours découverte qui doit me ramener au palais royal en passant par le quartier juif. Je décide de le suivre scrupuleusement afin de ne rien négliger qui puisse présenter un intérêt.

Je reviens donc sur mes pas, repasse devant la mosquée Jama Al Hamra et me retrouve à la porte Bab Semmarine.


De là le circuit continue vers le mellah, l'ancien quartier juif constitué d'une rue principale bordée de nombreuses échoppes et d'anciennes maisons au balcons en bois massif.







Deux synagogues se trouvent dans le secteur. La première, Al Fassiyine est fermée mais je visite la seconde, la Ibn Danan, moyennant une contribution de 20 Dr.





On peut accéder a la terrasse d' où l'on aperçoit une partie du cimetière.



Je m'y rends en vitesse de peur qu'il ne ferme car il est bientôt 18h mais je galère pour trouver l'entrée cachée derrière un grande porte métallique. Je dois payer10 Dr pour la visite.
















Tout au fond se trouve un musée que j'hésite à visiter car il faut payer encore 10 Dr. Je discute avec le conservateur du musée un certain Edmond Mimoun Gabay qui me vente les charmes de son musée installé dans l'ancienne synagogue du cimetière.




Je finis par me décider et découvre un incroyable bric à brac, résultat de 40 ans de travail de collecte auprès des familles juives du quartier dont presque toutes ont disparues. Il ne reste en effet plus que 7 familles alors que ce fut le premier quartier juif au Maroc dès le XIVem.

Sans l'acharnement d'Edmond à vouloir conserver tout ce qu'il pouvait du passé du mellah, tout se serait perdu et ça aurait été bien dommage. Etonnant personnage qui aura en plus consacré 8 années supplémentaires à recenser les quelques 12 000 tombes du cimetière.




A 19h je pénètre au centre commercial où tout un étage est occupé par de nombreux restaurants.






Je me prends un menu à 80 Dr constitué de pennes aux fruits de mer,
d'un gâteau à base de pana cota et d'un soda.




Retour à l'hôtel vers 19h30. Je suis toujours le seul occupant de la chambre et ne rencontre personne d'autres. Et pour cause je suis le seul occupant de l'hôtel avec le couple de Poitiers.


Pour en savoir plus sur Fès, cliquez ICI


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Si vous choisissez le profil "anonyme" n oubliez pas de signer votre message, merci.