44èm jour (Jeudi 22 mai) :
Départ de l'auberge à 9h. Un peu plus de monde ce matin (des couples de jeunes issus de différentes nationalités, et les habitués qui sont ici pour le travail et que j'ai côtoyé durant mon séjour dans une totale indifférence. Dommage.
Gare de Casablanca
Je mets à peine 15 minutes (bien moins qu'en arrivant !) et reprends quelques photos de la nouvelle gare en construction. Un nouveau projet très élaboré qui prouve que le Maroc est en pleine mutation.
Un développement surtout visible tout au long du littoral atlantique et de la Méditerranée. Heureusement il y aura toujours des poches de résistance comme la vallée des Ait Bougmez qui vivra encore longtemps à des années lumières de ce nouveau monde où la technologie prime.
RABAT
Je me rends à pied (20 mn) à ma troisième auberge de la jeunesse de ce voyage, située près de la médina. Trois dortoirs de 16 lits chacun (2 pour les garçons et un pour les filles) donnant sur un agréable patio planté d'arbres. 60 Dr sans petit déjeuner.
Je ne perds pas de temps et repars aussitôt découvrir la ville.
"Rabat, capitale du Maroc, est située au bord de l'Atlantique et sur la rive gauche ou sud de l'embouchure du Bouregreg, face à la ville de Salé, d'où le fait que l'une et l'autre sont parfois qualifiées de « villes jumelles ». Avec sa banlieue, elle forme la deuxième plus grande agglomération du pays après celle de Casablanca."
Je me limite aujourd'hui à la médina et à la kasbah. (Le tout en 5h).
J'entre dans la médina par la bab Al Ha où sont réunis les écrivains publics qui utilisent encore des machines à écrire et différents corps de métiers (plombiers, peintres) exposants leurs outils dans l'attente de clients.
Je visite ensuite le marché central, notamment le marché aux poissons où je photographie un grand nombre de spécimens (raies, saint pierre, pageot, mérou... et des crevettes très colorées).
Et enfin la rue des consuls qui fut jusqu'au début du XX° la résidence des représentations étrangères. C'est là qu'habitaient presque tous les Européens jusqu'en 1911 (on y comptait dix-sept familles). On y trouvait les consulats de France et d'Angleterre, dont les rues portaient les noms.
J'arrive en face de la kasbah des Oudaia. La Kasbah des Oudaïas est édifiée sur l'emplacement de la citadelle originelle, fondée par les Almoravides, sur l'emplacement d'un borj plus ancien, le Ksar des Benitargas, probablement d'origine romaine.
La Kasbah fut à toutes les époques le centre militaire et névralgique de Rabat, surtout après l'installation sur la rive gauche du Bou Regreg, des Andalous expulsés d'Espagne au XVIe, et au XVIIe siècle, lors de la Reconquista.
Sa situation, sur un éperon rocheux élevé par rapport au niveau de l'oued, qui de plus interdit les gros vaisseaux par sa barre dangereuse, la mettra à l'abri des destructions massives.
Avant de pénétrer dans la kasbah je vais faire un tour dans un immense cimetière pourvu de tombes couvertes d'herbes folles.
Je
rentre dans la Kasbah par la Petite Porte près de laquelle se trouve le
jardin andalou.
Véritable oasis de tranquillité il est bordé par l'ancienne résidence d'été du sultan Moulay Ismail et dans laquelle on peut visiter un musée consacré aux bijoux (10 Dr).
J'y passe plus d'une demi heure et prends quelques photos (bien que ce
soit interdit !).
La maison a fière allure avec sa cour centrale pavée de zelliges.
La maison a fière allure avec sa cour centrale pavée de zelliges.
Le musée intéressant avec 4 salles présentant l'évolution des bijoux à travers les ages depuis le Néolithique, les caractéristiques des bijoux féminins et masculins, ruraux et citadins, le matériel utilisé pour leur fabrication...
D'autres photos prises dans le musée
On ressort du jardin par une petite porte menant au café Maure, une halte incontournable (et très touristique) de Rabat, d'où la vue sur Salé est superbe.
Je m'accorde une pause thé (10 Dr le verre) et me laisse tenter par des pâtisseries orientales (8 Dr pièce). En arrivant dans la kasbah j'ai également craqué pour du nougat!
Il est déjà 15h et je continue la visite de la kasbah pendant une heure trente.
Toutes les rues sont bordées de maisons blanchies à la chaux avec une bande bleu à la base. Ce qui rend le tout très photogéniques.
Tout au nord s'étend une vaste plate forme donnant sur la nécropole, la mer et la plage de Rabat ainsi que sur Salé séparé de Rabat par l'oued Bou-Regreg.
Je ressors par la Grande Porte.
Une expo d'un peintre d'art naïf y est organisée, ce qui me permet d'en voir l'intérieur (fermée le reste du temps).
Je
descends vers la plage en passant par une autre partie de l'immense
cimetière El Alou.
Puis je reviens vers la médina, retournant vers l'auberge de jeunesse en passant par d'autres ruelles qu'à l'aller.
Il est 18h30 qu'en j'arrive et y reste une heure avant d'aller dîner au Taghazout, un restaurant populaire situé dans la médina à 15 minutes à pied. Soupe, omelette et salade, le tout pour 17 Dr.
Alors que la nuit commence à tomber je m'en vais boire une bière (30 Dr) au Weimar, un restaurant, bar branché installé dans les locaux de l'institut Goethe, dans le secteur de la gare.
De retour à l'auberge vers 21h30 je m'installe dans le patio pour travailler sur la tablette.
La connexion Wifi est de nouveau très mauvaise et j'ai un peu de mal à me concentrer, un groupe de 30 musiciens berbères occupant l'auberge.
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