26èm jour (Dimanche 4 mai) :
Le marché d'Outerbate
Il est 7h lorsque je quitte le gîte pour me rendre à Outerbate où a lieu le marché hebdomadaire. Le village est encore désert, le soleil encore caché derrière la montagne et le minibus en attente de passagers. Le départ a lieu à 8h et le trajet dure 1h (10 Dr).
Je reste deux heures à visiter le marché installé dans une cour bordée de boucheries ainsi que le long de la route. Marché complémentaire de celui d'Imilchil. Pas de bestiaux, par contre une importante section consacré à l'habillement (qui couvre la moitié de la cour) particulièrement intéressante car fréquentée par un grand nombres de femmes vêtues de vêtements très colorés.
Durant ces deux heures je prends une cinquantaine de photos plutôt réussies dont une belle collection de portraits. J'en profite pour faire re-semeller (20 Dr) mes sandales mises à rude épreuve ces derniers jours. Il fait un temps splendide.
A 11h, je monte dans le minibus venant de Rich pour revenir sur Imilchil (10 Dr) où j'arrive à 12h15.
Il n'y a pas d'électricité de toute la journée, ce qui me pousse à quitter Imilchil pour l'étape suivante, El Ksiba. Ça tombe bien, à 13h un minibus se dirigeant dans cette direction passe devant le gite et je monte à l'intérieur (25 Dr).
Les paysages sont très beaux durant la
première demi heure mais il m'est difficile de prendre de bonnes photos
étant assis sur un tabouret en plastique en plein milieu.
De plus durant l'heure et demi que dure le voyage, une musique
lancinante, stridente et répétitive m'agresse les oreilles avec le même
effet que pourrait avoir du Britney Spear dans les oreilles d'un
islamiste de Gantanamo. Une vraie torture.
Le paysage a bien changé depuis Imilchil, les montagnes arides ayant fait place à des collines verdoyantes.
Arrivé à Tizi N' Isly je continue en grand taxi (25 Dr), collé à la vitre exposée au soleil (sans que je puisse la baisser évidemment) et crève de chaud jusqu'à El Ksiba où j'arrive à 14h30.
El Ksiba
Bien que je sois passé devant l'embranchement menant au gîte, unique adresse du guide, situé 4 km plus loin, je décide de continuer jusqu'au centre ville pour essayer de me connecter. Je trouve un café avec wifi et y reste 1h30, n'ayant pas le temps de faire grand chose à part consulter mes mails et publier mes deux précédents articles, la connexion étant une fois de plus très foireuse.
A 18h je me mets en quête d'un transport pour me rendre au gîte. Ici pas de petit taxis réservés pour les abords du souks mais des moto taxis triporteurs.
Un quart d'heure plus tard (30 Dr) de course j'arrive chez Saadia et Mustapha Lannouch qui louent des chambres en demi pension pour 150 Dr. Le cadre extérieur est joli, la maison ayant une vaste terrasse dominant la vallée au dessus d'une oliveraie mais l'ensemble est sans charme, une peu trop froid à mon goût. Tous les murs sont nus et cela donne l'impression d'occuper une maison encore en travaux. Les chambres sont quand même bien plus confortables qu'à Imilchil. Pas de wifi comme je le craignais. Attendons de voir.
Je ne garderai pas un bon souvenir du dîner au gîte bien que le tajine de mouton qui m'a été servi était super bon. En revanche côté ambiance ce fut la cata. Deux autres tables occupées par des français qui m'ont complètement ignoré.
Pour en savoir plus sur El Ksiba, cliquez
ICI
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