TANGER

Du 62èm jour (Lundi 9 juin) au 64èm jour (Mercredi 11 juin) :

Pour ces trois derniers jours passés à Tanger, pas grand chose à raconter bien que je ne me sois pas ennuyé.

Je me suis fait les boutiques en constatant que l'artisanat du Maroc n'est pas très attractif. Déjà en 2012 j'avais eu du mal à trouver quelque chose à rapporter. Comme partout l'artisanat bon marché est vraiment moche et les beaux objets sont chers (même en négociant). Je me contente de rapporter des épices, des olives et des dattes.

Je me suis quand même rendu dans un secteur où je n'avais pas encore mis les pieds, le front de mer qui longe l'immense plage de Tanger.

Là encore j'ai pu constater que les travaux d'aménagement du nouveau port de plaisance sont ambitieux.

On est loin de l'ère Hassan II. Mohammed VI ne se contente pas de se faire bâtir une jolie mosquée. C'est un pays tout entier qu'il est en train de moderniser.

La plage quant à elle est très propre avec du sable fin. C'est là que se concentrent toutes les boîtes de nuit de la ville.

Face à la plage, la côte en direction du cap Malabata

Agence de location de voitures réservée à une clientèle d'élite

J'ai également parcouru la médina en long et en large sans pour autant faire de nouvelles découvertes. Quelques photos qui viennent s'ajouter à celles prises en début de voyage.

Le tarif des taxis est affiché à l'aéroport : 100 Dr de jour et 150 Dr la nuit pour le centre ville.
Depuis la place du Grand Socco je suis parvenu à en négocier un pour 80 Dr.
Le voyage retour s'est déroulé sans problèmes jusqu'à mon atterrissage à Marseille.

ASILAH - TANGER (Le Cap Spartel)

61èm jour (Dimanche 8 juin) :

Je suis déjà à l'arrêt des grands taxis à 8h15 après avoir pris une bissara (soupe de fèves) en guise de petit déjeuner (5 Dr). Plus deux jus d'orange à 5 Dr en attendant le remplissage du taxi.

Départ à 8h30 et arrivée à Tanger 45 mn plus tard. (20 Dr). Un petit taxi me conduit au petit Socco pour 7 Dr. C'est le quartier où j'étais à mon arrivée mais je ne souhaite pas retourner au même hôtel et essayer de trouver mieux car il me reste encore 3 nuits à passer.

Le premier hôtel, l'Olid, me propose des chambres à 100 Dr. L'ensemble est bien tristounet et je n'insiste pas. Même chose pour le Marhaba encore plus glauque. Je retourne sur la place du petit Socco et essaie la pension Fuentes. On me propose une chambre à 3 lits avec lavabos et un petit balcon donnant sur la place pour 70 Dr. Ça fera l'affaire.

L'hôtel (à gauche) et la vue depuis le balcon de ma chambre (à droite).

Le Cap Spartel

Je me suis dis que j'aurais plus de chance de trouver un grand taxi pour me rendre au Cap Spartel, aujourd'hui dimanche. Je décide donc de m'y rendre malgré un ciel assez chargé en nuages.

Je prends quand même le temps de me prendre un café au Al Manara, le café situé au rez de chaussée de la pension.

Je sors de la médina à 10h45, constatant qu'il y a de nombreux touristes, principalement des Espagnols venus passer le week end.

Un petit taxi me conduit pour 5 Dr à l'arrêt des grands taxis pour le Cap Spartel. L'attente est effectivement courte puisque je quitte Tanger pour le Cap à 11h et arrive sur les lieux 30 minutes plus tard (10 Dr).

Le taxi me dépose à la plage Sol, une grande plage encore plutôt déserte et à première vue très propre.

Je me rends à pied jusqu'au Cap en 30 mn. Il y a un phare et surtout de très nombreux touristes venus en bus (une douzaine au moins).

Des touristes plus occupés à négocier des souvenirs de pacotille plutôt qu'à profiter de la vue, il est vraie pas géniale à cet endroit. La plupart sont là aussi pour déjeuner au "Cap Martel" unique établissement travaillant principalement avec ces groupes.

Je m'empresse de fuir cette ambiance que je déteste et reviens sur mes pas. Avant d'atteindre la grande plage, j'en découvre deux autres non visibles depuis la route. Un de ces endroits fort beaux et authentiques que tous ces touristes croisés au Cap ne soupçonnent même pas l'existence.

 

J'y reste une heure installé à la terrasse d'une petite paillote à jouir de la vue en buvant du thé à la menthe. Il fait maintenant super beau.

Une fois de retour à la grande plage qui commence à être prise d'assaut par les Tangerois je longe le rivage en direction des grottes d'Hercule situées au bout d'une seconde plage sauvage et bordée d'une falaise percée de grottes investies par des familles installées là pour pique niquer.

Important complexe hôtelier désaffecté au bout de la plage

L'accès aux grottes est condamné depuis quelques mois après une décision du roi parait il. Mais la vue de ce côté est très belle et les rochers sont pleins de trous circulaires parfois profonds de plusieurs mètres par lesquels la mer s'engouffre pour en ressortir à l'égal des geysers.

Seul graffiti à caractère sexuel vu au cours de mon voyage !

Je me pause sur la plage entre 15h et 16h30 avant de remonter sur la route. A peine l'ai-je atteint qu'un taxi dans lequel il reste une place s'arrête et me voici de retour à Tanger à 17h.

Je me dirige vers la Terrasse des Paresseux, un secteur où sont regroupés les bars locaux et me pause au "Ibis Bar", le temps de me boire une bière accompagnée de tapas (salade, poisson frit, mouton) le tout pour 25 Dr.

Je suis de retour à ma chambre vers 18h30 et rédige ce texte.

Vers 19h30, je ressors me faire le tour des bars conseillés par Alain rencontré à Moulay Bousselham. Je me limite quand même à deux adresses, Le "trou dans le mur", minuscule où la bière est à 17 Dr accompagnée seulement d'olives et le "Dean's bar 1937", plus sympa où l'on a droit à des tapas différents (paella, poisson frit, salade) à chaque fois que l'on recommande une boisson.

Contact quand même assez limité avec les autres consommateurs.

Retour à l'hôtel vers 23h.

Pour en savoir plus sur le Cap Spartel, cliquez ICI

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Avec cette journée passée au Cap mon voyage prend fin

Il me reste encore deux jours et demi à Tanger mais j'en ai fini avec les visites. Peut être irai-je faire un tour du côté du Cap Malabata. Le reste du temps sera consacré à quelques achats, passage au hammam (pas de douche à première vue à la pension), et quelques balades qui ne devraient pas me faire sortir l'appareil photo de la poche.

Après ces deux mois passés au Maroc, je suis quand même content de rentrer. Je ne l'avais pas ressenti en quittant le Sri Lanka après 3 mois de voyage.

Le voyage a quand même été super. Le contact avec d'autres voyageurs m'a quand même beaucoup manqué cette fois. C'est le prix à payer quand on part sur une longue période et qu'on sort des sentiers battus. Pourtant mes rencontres sympas ne se sont pas faites dans les lieux les plus touristiques (Ait Bougmez, Moulay Bousselham).

Je regrette aussi que vous ayez été si peu nombreux à me laisser des petits messages.
Grand merci à Jocelyne sans qui je me serais senti bien seul.